Jeudi 11 juillet : Observer que ça va vite !

Alors, deuxième jour où je me réveille tôt pour aller à l’école. Ce matin, j’accède à la cuisine pour manger rapidement quelque chose grâce à Marcio qui se lèvera aussi de bonne heure. Pour le bus, comme j’arrive à la même heure, je tombe sur le même chauffeur que la veille, et j’ai le droit à une place tout devant pour découvrir ce chemin que j’emprunte toute cette semaine. Mais perdu dans mes pensées, le chauffeur m’indique quand c’est mon arrêt. Ça y est je suis déjà un habitué. Le garde de l’école aussi me salue, et je vais directement dans classe rencontrée hier. Je rencontre, une dame qui me prévient que aujourd’hui, c’est un jour de grève, il n’y a pas beaucoup d’enfants dans les classes.

En effet, avec les 1er année, ils ne sont que 8, mais les enfants sont contents de me retrouver. Ça fait tellement plaisir. Je me retrouve à côté de mon ami d’hier « un français pour de vrai ! » qui s’appelle João Eduardo mais que tout le monde appelle « Doudou ». Puis comme une autre professeur du même niveau est absente, ils font classe commune. L’école s’adapte, ce n’est pas idéal pour l’observation, mais je m’adapte aussi.

Les cours mettent du temps à commencer, puis elle fait son cours de sciences, de portugais, d’histoire, et c’est déjà la récréation. Comme il pleut, ce sera à l’intérieur. Très bruyant, mais ça me permet de faire des combats de pouce avec certains. Après, c’est lecture, arts-plastique dans une autre salle avec une autre enseignante, et ils finissent en écoutant une histoire. Quatre heures passent finalement, très très vite, c’est pour ça que j’aime bien rester plusieurs semaines. Mais c’est déjà fini avec eux, demain, j’observe les grands du fondamentale. Je remercie l’enseignante et je dis au revoir à tous. En deux jours ce n’est pas le même style d’au revoir qu’après un mois. Je reprends le bus. Je dors puisque avec l’école le matin, et les activités de l’autre groupe l’après-midi, ça me fait des journées chargées.

Un repas, et avec les jeunes, on part par petits groupes de 3-4 rencontrer les familles du quartier des « favelas ». Des rencontres simples mais vraies, des personnes très ouvertes qui n’ont pas peur d’ouvrir leur porte, d’accueillir, de discuter et de se confier. C’est toujours très touchant de rencontrer un peuple comme ça. Après une dizaine de familles, il est déjà l’heure de se retrouver.

Demain, c’est une après-midi grands jeux avec les enfants du quartier animée par nous jeunes français venus pour les JMJ. Je sens que l’école publique ne va pas répondre pour demain après-midi. Je me risque de me mettre coordinateur de cet après-midi. Je profite du goûter pour récupérer les idées et commencer à faire réfléchir tout le monde sur les jeux et les activités qu’on pourrait faire avec les enfants. Ça s’annonce bien.

Une partie d’échec, un temps d’adoration, un repas, où les frères et sœurs de la communauté nous feront la surprise d’un petit flash mob, danse qu’ils ont apprise pour attirer des jeunes pour les JMJ dans toute la région Bahia. Ça rend tellement bien que directement après le repas, on demandera à ce qu’ils nous l’apprennent. Marcio est sur le coup, il nous enseigne bien, c’est quand même dur à diriger en une fois. Mais on a les principaux mouvements. En tout cas, un peu de sport avant de se coucher, ça ne fait pas de mal. A demain.

 

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