Vendredi 19 avril : Skype et mission

Alors comme convenu, en me levant, je me refais un Skype avec la classe de Noëlle. Sur la terrasse de l’appartement éclairé du soleil levant, je réponds encore avec joie aux enfants curieux. Celui-là marche, au moins les enfants auront eu cette chance peut-être que l’autre pourra finir de répondre à toutes leurs questions.

Ainsi, je pars à l’école, j’ai les clefs pour mettre les choses en place, je vais chercher les enfants au service de garde, il n’y en aura que 4 de la classe, j’en prendrai un autre d’une autre classe. C’est déjà ça. Cette fois ci, ça marche, encore un échange intéressant où ils ne savent pas s’ils préfèrent finir une heure plutôt ou avoir le mercredi ? L’échange de chansons les amusera beaucoup, surtout quand les petits français chantent en breton. Une expérience que les enfants québécois me diront qu’ils ont été fiers de la raconter à leurs parents.

Je finis la matinée avec un Skype avec la famille et ma petite sœur qui revient de voyage scolaire en Provence. Je profite que l’école soit vide pour filmer les différents lieux. Puis je me fais une ballade à vélo, je m’arrête dans un petit parc (rien à voir avec ceux de Bucarest !) pour manger mes sandwichs et je ferais un détour pour goûter une fameuse « queue de castor », un dessert typiquement québécois, un genre de gaufre sans trou frit dans une huile spéciale et avec sa crème de sirop d’érable, j’avoue que c’est particulièrement savoureux. Je les conseille même si elles sont dures à trouver.

Je finis l’après-midi en m’occupant de ma mission paquet, et des cartes postales. Ecrire, et faire le casse-tête pour que tout rentre dans la boîte pour aussi en profiter de décharger le sac, c’est toute une histoire.

Je finis la soirée par un repas avec mes couchsurfeurs. A l’origine, ça devait être un barbecue sur la terrasse mais la pluie n’a pas voulu. On passe quand même un agréable moment avec le fils qui est là à partir de ce vendredi. Très joueur, je le fais réfléchir ainsi que les deux adultes, avec mon énigme « touche, ça ne touche pas, et touche pas, ça touche, qu’est-ce qui touche ? » Tellement amusant de tenir une demi-heure à faire réfléchir les autres et une belle complicité s’installe. Et plus, le repas est très bon, et je retrouve un petit vin-fromage. Finalement, après avoir bien discuté, je vais me coucher. A demain.

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