Samedi 13 juillet : harr ! La technologie !

Aujourd’hui, on recommence une marche sur le bord de plage comme l’autre jour. Mais cette marche avec des français en plus. On reprend le bus de bonne heure, mais on n’aura pas la même envie de chanter. On retrouve les jeunes brésiliens, et on est content de sortir nos drapeaux pour les premières photos inter-pays, et … j’aurai la joie de voir le drapeau de la Bretagne qu’une jeune a fièrement ramené. Ça fait chaud au cœur de savoir que la Bretagne va être représentée au JMJ.

On fait un petit échauffement physique et on est parti. On fera aussi le chapelet sur la route. Une marche plus tranquille que la dernière fois, mais cette fois on propose un brésilien et d’un français marchent ensemble à mi-parcours. Je rencontre un jeune très sympa, qui sera très indulgent de mon portugais et on prendra le temps d’avoir un échange très agréable. On finira quand même la marche par le répertoire des vaissell’c(h)œur. En voilà encore 13 kilomètres le long de la plage, c’est toujours profitable. Mais même si on est parti à 6h30 du matin, pour éviter le soleil chaud, tous mes amis français ont attrapé des coups. Moi, je ne comprends pas, j’en ai toujours pas. On prend le temps de se dire au revoir ou rendez-vous au JMJ pour certains brésiliens. On se fait une petite baignade avant de repartir. Les autres jeunes préfèrent visiter. Nous, Thibault, Gérard et moi, repartons avec les frères et sœurs de la communauté qui eux rentrent.

Un bon repas et bonne douche avant d’aller au centre commercial avoir internet et faire deux-trois courses, avec Thibault, sa copine et Gérard. Mais comme d’habitude ici, les bus ne nous aiment pas trop, ils doivent nous sentir parce qu’en 45 minutes on en verra aucun pour la direction voulue. Heureusement que sœur Marie-Laure devait aussi faire une course un peu plus tard, elle nous prend sur le passage et nous dépose à l’endroit désiré.

Direct avec les fuseaux-horaires, je veux aller sur internet pour parler à la France. Une fois installé, ça ne marche pas. C’est vraiment énervant d’être dépendant de la technologie qui ne marche pas quand on veut juste prendre contact avec sa famille. Mais bon, on s’adapte. On réessayera plus tard, en attendant j’aide mon ami Gérard à acheter un appareil photo. On fait plusieurs magasins pour comparer, et avoir le meilleur-qualité prix. C’est amusant à faire au final. Je crois que je lui ai trouvé un pas mal et en plus à chaque fois je m’amuse à parler portugais comme si je maitrisais. On retente internet mais toujours rien. Obligé de se rabattre sur un verre et un Macflurry et de partager un bon moment entre amis.

On revient tranquille en bus, juste un peu plus compliqué de reconnaître le lieu où descendre quand il fait nuit. Mais on s’en tire bien, comparé à des amis qui sont partis juste une heure avant nous du même magasin, qui se sont retrouvés dans une manifestation, et ont dû être obligés d’être encadrés par la police pour qu’elle leur arrête de force un bus pour qu’ils puissent rentrer. Comme quoi, il y a possibilité de vivre des choses mais bon, moi, je m’en passe bien. On finit sur une soirée tranquille à discuter. A demain.

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