News-letter finale de Finlande

Ah ! Mon cher voisin du banc de l’école du monde !

Et oui, la Finlande, c’est déjà fini. Et non, je ne t’ai pas oublié. Mon aventure se passe à merveille. Je te rassure : la Finlande était aussi un super pays. Je te résume mon aventure dans cette belle région. Je t’écris depuis l’Inde où une nouvelle aventure a commencé avec déjà de nombreuses et étonnantes découvertes et péripéties,  je suis installé dans ma chambre sous un ventilateur en continu pour éviter l’extrême chaleur. Mais chaque chose en son temps, je te raconterai ça dans la prochaine newsletter.

(Je suis désolé, j’ai oublié d’envoyer une newsletter à mi-parcours donc cette lettre peut être un peu longue mais elle se découpe en trois parties : le séjour, les observations et les actions et les rencontres)

Alors depuis ma dernière lettre où je te dis que j’étais bien arrivé en Finlande avec mes deux sacs, laisse-moi te raconter comment s’est déroulé mon séjour. J’ai pris un car pour rejoindre la ville de Turku, l’ancienne capitale de la Finlande, au sud-ouest du pays près de la mer. C’est une ville très zen et tranquille, où les gens ne sont pas pressés, le trafic est fluide et paisible, beaucoup de vélos, de nature, des transports en commun agréables. Tout cela est dû principalement à la faible densité de population dans le pays mais aussi à leur caractère. Le caractère finlandais est différent ; très accueillant, d’un grand respect des règles, (il y a des lois pour tout), ils respectent tous les feux piétons, ils accordent une grande confiance aux autres. (Chacun laisse sa veste à l’entrée du restaurant sans peur de vol. Si tu fais tomber quelque chose, on court après toi pour te le redonner, surtout si c’est ton portefeuille. J’ai même vu un beau téléphone portable mis en évidence sur une barrière pour que la personne qui l’avait perdu le retrouve.) Mais ils sont plus posés, les pauses de silence ne dérangent personne, ils vous accueillent très facilement par contre c’est un peu dur de communiquer spontanément avec eux. D’autant plus si vous les rencontrez pendant la période d’hiver où ils ne voient le soleil que 4-5 heures par jours.

Mon séjour c’est très bien déroulé, j’ai commencé par rencontrer un couchsurfeur (une personne qui prêtre gratuitement un lit grâce au site et au réseau internet : couchsurfing). Il a bien voulu que je reste 10 jours chez lui pour commencer mon séjour. Alka, de son prénom, est togolais francophone qui a insisté pour m’offrir les repas chaque soir. J’ai mangé africain, c’était super sympa. J’ai pu découvrir ses deux enfants et sa copine, on a passé de bons moments, j’ai fait du foot avec le petit gars de 2 ans, j’ai appris à compter jusqu’à 10 en finnois avec la grande de 5 ans et j’ai pris mes petit-déjeuner en anglais avec sa copine. On s’est même revus pendant le mois.

Mon premier jour à l’école Vähä- Heikkila, où j’ai passé la majorité de mes observations, était un peu à l’improviste. Je suis rentré dans l’école où il n’y a avait pas de portail et de barrière à la recherche d’un contact conseillé mais que je n’avais jamais contacté : Josselin pour voir avec lui pour une prochaine rencontre dans la semaine mais la réponse a été « Ah ! Ok tu viens aujourd’hui ? Pas de souci ! Tu veux suivre un de mes cours ! J’ai cours de sciences. »

Ainsi, avec un tel accueil, j’ai pu découvrir l’école dès les trois jours. Avec le premier contact qui avait accepté le projet, Sini, j’ai découvert aussi le collège Topelius. L’école et le collège sont très accueillants et ils ont l’habitude de recevoir des étudiants étrangers. Ils m’ont offert les repas du midi à la cantine. J’ai choisi cette école parce qu’elle est bilingue Finnois-Français avec la moitié des cours enseigné dans l’autre langue. Ça m’a permis d’avoir des professeurs francophone avec qui échanger sur leur système et des élèves qui se débrouillaient très bien pour répondre à mes questions.

Mais dès le jeudi et  vendredi, j’ai eu deux jours de vacances comme les enfants. Ça tombait bien, ça m’a permis de pouvoir finir les articles et les conclusions sur la Roumanie avant de commencer sereinement la Finlande. J’en ai aussi profité pour visiter la belle ville de Turku, la nature des environs et découvrir la faune locale : lapins, écureuils, renards, oiseaux, sont très présents et n’ont pas peur de la vie humaine.

Après une semaine à voir différents cours dans différentes classes, je suis resté une semaine dans la classe des 5e B de Satu, classe choisie pour faire les vidéos de présentation de l’école et de découvertes finlandaises. En même, temps j’ai quitté mon ami Alka pour rejoindre une chambre universitaire que Sini m’a trouvée et que m’a louée un pakistanais en voyage.  J’ai passé mon avant dernière semaine à découvrir le collège Topelius, pleine de riches surprises également. Une visite à Helsinki le week-end, et la dernière semaine de retour à l’école Vähä-Heikkila, pour des dernières observations, vidéos et actions, pour dire mes remerciements et mes « au revoir » à cette école qui m’a vraiment plu, où tout s’est passé si vite et où je sais que je serais le bienvenu.

 

Maintenant, laisse-moi te partager quelques une de toutes mes découvertes sur cette école et le fonctionnement de ce pays qui, étant le premier du classement PISA, est dit l’exemple à suivre :

Sache qu’on retrouve un professeur avec un tableau devant une classe de 15 à 30 élèves. Ça dépend des niveaux, des écoles et des matières mais dans l’école où j’étais, il y avait une majorité de classe avec 25 élèves.

Alors on retrouve le système roumain avec l’école obligatoire à partir du CE1, qui est correspond à la classe appelée 1e. Le primaire comprend 6 nivaux jusqu’en 6e puis le collège jusqu’en 9e. Enfin, le lycée est accompli en trois ans normalement. Les horaires sont de 8h à 13h-14h pour le primaire, 14h-15h pour le collège, les horaires journaliers ne sont pas forcément fixes dans les deux cas. Les cours sont comme en Roumanie : 45 minutes de cours pour 15 minutes de pause, par contre ils mangent au self à 11h. Ils ont cours du lundi au vendredi. Et pour les vacances, ils se reposent 2  jours ou une semaine à la Toussaint, 2-3 semaines à Noël, une semaine en février, trois jours à Pâques mais ils finissent fin mai pour reprendre mi août.

L’école est obligatoire et gratuite de 7 à 16 ans (y compris la cantine et les fournitures : cahiers, crayons, ciseaux, colle, … dont ont besoin les enfants, ils apportent juste un cartable et d’une trousse). Et elles sont majoritairement publiques mais on y enseigne la religion en fonction du culte de l’enfant. On retrouve le professeur qui suit sa classe pendant plusieurs années, mais rarement les 6 ans de primaire.

La Finlande a eu la chance de mettre à plat son système éducatif dans les années 70 pour savoir ce qu’elle attendait des écoles. Ainsi beaucoup de réformes ont été faites avec notamment l’administration et l’autorité au niveau de la ville et de l’école où les directeurs recrutent leurs enseignants et la mise en place d’une formation très poussée de 5 ans pour devenir enseignant avec beaucoup de recherches et stages pratiques.

Ça c’est pour l’aspect théorique maintenant si on regarde l’aspect pratique :

Premièrement, un gros accent est mis sur le plaisir de travailler et l’esprit de non compétitivité pour tous :

-          pour ça, ils n’ont pas de notes jusqu’en 4e, juste des appréciations « très bien », « bien », « assez bien ». Après la 4e, ils sont évalués avec des notes allant de 4 à 10. Mais les élèves ne prêtent pas trop attention aux notes ou appréciations, c’est surtout pour les parents qui doivent signer.

-          Ils investissent beaucoup pour les matières artistiques et créatives, chaque école a normalement pour assurer les cours hebdomadaire : une salle de dessin (avec certaines fois une salle de poterie), une salle de couture et textile (laines et tissus avec machines à coudre), un gymnase climatisé,  une salle de musique avec une sono et des instruments (guitares, pianos et batterie), une salle de technologie avec menuiserie, électronique et atelier ferronnier. En collège, ils ont en plus des cours de cuisine dans des salles très bien équipées. Et ils ont des cours optionnels pour profiter de la matière qui leur plaît le plus.

-          Pour les aider à avoir envie de travailler, les cours sont très ludiques avec des manuels très bien faits, colorés, avec de exercices en plus, souvent fournis avec des logiciels et animations à projeter par leur professeur pour une explication claire. Ainsi en plus des manuels, le professeur a à sa disposition dans sa classe, un ordinateur, une imprimante, un vidéoprojecteur et un projecteur de cahier.

-          Pour ne pas se sentir en situation d’échec, et que tous les enfants soient égaux dans leur apprentissage, un gros investissement est fait pour avoir dans chaque école des professeurs spécialisés de soutien pour les élèves en difficulté qui les prennent par petits groupes pendant les cours. En plus, ils mettent en place beaucoup de demi-groupes de classe. Et il n’est pas rare aussi de voir deux-trois professeurs ou des personnes d’aide pour un cours. Mais souvent ils savent tous faire la notion demandée. Au final, la seule différence entre les élèves : c’est le rythme. Il y a une vraie attention sur le rythme de l’élève capable d’y arriver.

Le deuxième point important est la volonté de responsabiliser les élèves :

-          Il leur est demandé très souvent sur un test, à la fin d’un cours, une réunion avec les parents et les professeurs de faire leur propre évaluation de leur participation en cours. Et pour la plupart, ils restent assez honnêtes sur leur auto-évaluation.

-          La cours de récréation n’a pas de barrière, juste des lignes blanches tracées sur le sol, l’école est ouverte mais aucun enfant aurait l’idée de partir pendant la récréation.

-          Il n’y a pas ou très peu de problème de discipline. Les professeurs savent faire comprendre aux élèves quand ils vont trop loin. Beaucoup de dialogues quand il y a un problème, avec le directeur et les parents quand il faut, mais pas de punitions.

-          Le repas du midi est proposé, dès la 1e, sous forme de self où chaque enfant se sert comme il a envie. Ainsi il est responsable de son alimentation. En plus, ça va vite, ils mangent à leur rythme et le réfectoire reste assez calme.

-          L’enfant peut s’il le désire faire des exercices supplémentaires des manuels en fonction de l’aisance dans la matière.

-          Cette école a mis en place des cours, souvent d’arts plastiques, où les 5e sont parrains d’un 1e année chacun et ils travaillent à deux sur le sujet demandé. Ça a aussi l’avantage de rassurer l’élève de 1e année.

-          Ils ont leur matière optionnelle à choisir tous les ans dès la 3e année.

-          Au lycée, c’est l’élève qui choisi les matières qu’il veut faire et les épreuves qu’il veut passer, dans l’ordre et le temps qu’il veut.

Cependant, on retrouve un paradoxe de ce système éducatif. Pendant les cours, les professeurs n’ont pas le droit de gronder et de sévir. Ça entraîne beaucoup de libertés pour les élèves, ils peuvent parler, se déplacer, il peut y avoir un peu de désordre et laisser penser qu’ils n’apprennent rien, ou qu’ils ne sont pas dans de bonnes situations pour travailler. Mais quand les élèves sont devant une feuille de test, le niveau est là. Le niveau reste correct pour tous les élèves, il y a des très bons, mais pas de mauvaise copie. Ça se manifeste aussi par le fait qu’il n’y a quasiment pas de redoublements.

Si je devais donner des points négatifs, je dirai que :

-          Je suis gêné par l’autorité mise en place, les professeurs prennent le temps de calmer la classe pendant 5 minutes s’il le faut, prennent le temps avec chaque élève, laissent le bruit, ne lèvent que peu la voix. J’ai l’impression qu’ils perdent beaucoup de temps. Mais on me dira que la priorité de l’école en Finlande est d’éduquer avant d’enseigner donc ça se comprend.

-          Leur niveau en langue étrangère est bon, mais beaucoup axé sur la compréhension écrite et oral, mais non sur l’expression écrite et orale. C’est dommage.

-          Un autre aspect qui me dérange c’est la relation des parents. Comme en France, beaucoup de parents surprotègent leur enfant et contestent l’enseignant en disant que leur progéniture n’y est pour rien. L’éducation à trois (enfant-parent-prof) n’est pas toujours de mise malheureusement.

-          Enfin dernier point, les Finlandais ont remarqué que leur non esprit de compétitivité les handicape sur le marché du travail international, et donc ils veulent essayer de faire des écoles spécialisées pour les bons éléments et quitter cette esprit d’égalité qui leur réussit tant.

 

Finalement, je voulais te faire partager mes actions et mes rencontres :

A l’école, j’ai pu avoir la chance de suivre une classe de 5e fort sympathique et bien dynamique avec qui j’ai pu mettre en place un projet vidéo « filme-moi ton école ». Ainsi toutes les vidéos de présentation de l’école ont été réalisées par les enfants qui ont choisi le thème, ce qu’ils voulaient montrer, comment ils voulaient le montrer et la musique qu’ils voulaient mettre avec. J’ai juste supervisé et fait le montage. Le résultat est vraiment sympa, les enfants qui ont vu leur réalisation étaient fiers. A l’heure actuelle où j’écris, je n’ai malheureusement toujours pas les autorisations d’image des parents, et donc les vidéos sont dans les starting-blocks et attendent le top-départ (1-2 semaines au plus j’espère).

J’ai aussi pu avoir la chance de recommencer l’expérience des rencontres Skype, cette fois-ci entre des élèves français et finlandais. Un plus, vu le bon niveau de la 2e langue des élèves finnois, on a pu faire toute la rencontre en français. Echange toujours très riche finit par des chansons, avec un enfant qui dira qu’il a eu du mal à croire que ça c’est passé en vrai. Comme quoi pour eux, ça fait quelque chose.

J’ai aussi eu la proposition de faire la lecture du Petit Nicolas à la classe de 3e. J’étais vraiment surpris par leur niveau de compréhension. Comme me l’avait demandé cette enseignante de 3e, j’ai pris les élèves un par un pendant 2 minutes pour leur poser des questions toutes simples en français et ainsi pouvoir subtilement évaluer leur niveau pour l’enseignante. Je me retrouve dans la situation du professeur où je dois faire attention de valoriser l’élève et de l’aider à comprendre. C’est très sympa à faire, et je comprends le système d’évaluation par appréciations effectué par les professeurs.

J’ai aussi pu interviewer collectivement une classe de collège et une classe de lycée. Ça m’a permis de vérifier mon ressenti sur les points observés, d’avoir un échange très riche avec eux, de sentir comment ils voyaient leur école, leur intérêts et leur futur.

Enfin, je voulais te parler de mes rencontres uniques. Comme tu as peu le voir j’ai beaucoup apprécié la rencontre atypique avec le couchsurfeur, Alka. Il m’a vraiment aidé et bien accompagné. Avec l’enseignante que j’avais contactée, Sini, on a beaucoup discuté, en plus de m’aider dans le collège et pour la chambre, on est allé boire un thé dans un café français de Turku, on a mangé du renne au restaurant, et elle m’a fait découvrir le fameux sauna finlandais. C’est vraiment quelqu’un de très généreux.

J’ai aussi rencontré les scouts d’ici, d’abord les chefs autour d’un barbecue dans la forêt où on a fait griller ces fameuse grosses knakkis finlandais et même mangé une banane chocolat dans un cadre naturellement beau. Puis j’ai pu jouer et apprendre la grande-ours avec des jeunes scouts et pu comparer les différences un soir de réunion scout.

J’ai passé trois jours sous la neige finlandaise. J’ai pu découvrir comment la ville était bien organisée pour gérer la situation, la joie et les jeux des enfants. J’ai rencontré et partagé encore un barbecue sous la neige avec des familles finlandaise grâce au couchsurfing. C’était vraiment très sympa.

J’ai pu passer deux soirées Beaujolais Nouveau avec des professeurs de l’école et des amis de Sini, rencontrer des gens très intéressants et manger du fromage.

Et enfin, une rencontre vraiment unique qui fait tout le charme de mon voyage. J’ai pris un café avec un couple de couchsurfeur que j’ai contacté parce qu’ils étaient sur Turku et qu’ils parlaient Français. Des gens très ouverts. On s’est présenté, mon projet, leur travail, le hasard fait que l’homme est un breton de Brest et la femme une Japonaise de Tokyo. Ils ont enseigné tout les deux en Chine pendant deux ans. Je veux en savoir sur la Chine et le Japon, on parle de l’école, de l’éducation, de ce qu’ils ont vécu, de la société. J’ai rencontré plus tard grâce à et avec eux une étudiante française qui travaille sur le projet Kiva à Turku, un programme de lutte contre le harcèlement en milieu scolaire, très très intéressant aussi. Mais ce que je retiens c’est que grâce à ce français et cette japonaise qui ont enseigné en Chine, et que j’ai rencontré à Turku en Finlande, j’ai pu être mis en contact avec une française qui travaille en Chine et qui gère des correspondances d’école entre là-bas et la France. Elle m’a répondu qu’elle est très contente de pouvoir m’aider à mettre mon projet en place dans ce pays où il me manquait des contacts pour les écoles.

Voilà, je pourrais te parler de la Finlande et de mon voyage pendant des heures, mais je réserve ça à mes petits-enfants. Tu as quand même le carnet de voyage et mon site si tu veux en savoirs plus sur mon périple, d’ici qu’on se revoie. Bien évidemment, ça n’a pas été facile de quitter ce pays où il m’a fallu un peu de temps pour m’habituer mais qui m’a appris la tranquillité, et l’esprit de communauté. J’ai encore beaucoup de chose à voir dans ce beau pays ; la nature, le soleil d’été, les rennes, la Laponie, les aurores boréales et les autres monuments et villes de Finlande. Et inévitablement, j’ai une envie forte de revenir et revoir ces personnes qui ont fait ces belles rencontres que je n’oublierais pas, ces professeurs et ces élèves que j’ai remerciés par des poèmes, des mots personnalisés et des crêpes bretonnes. Le directeur m’a dit que je serais toujours le bienvenu. Par contre moi dès que je reviens en France, il faut que je m’achète directement une grande maison pour pouvoir accueillir tout ce monde qui sera toujours le bienvenu chez moi.

Articles et vidéos présents sur le site : visite de Turku, d’Helsinki, présentation d’un cours de technologie, de la nourriture finnoise …

Articles et vidéos à venir : visite de l’école, visite du self, présentation de le classe, de la récréation, du sport finnois, d’un auteur finnois, cours de finnois par les élèves, interviews d’élèves, présentation du cours d’arts plastique, de musique, d’option, du bibliobus et encore bien d’autres choses …

Allez à très bientôt pour la suite des aventures.

Nos rêves ont de l’avenir, vive l’école et vive la vie,

Amitié portée par un vent indien épicé

Un écolier du monde qui triche sur ses voisins.

Lancelot

 

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